Poêles, inserts et foyers : comment faire le bon choix ?

Si vous possédez déjà une cheminée, la solution la plus simple et la moins onéreuse est le foyer ouvert. Il vous suffit de l’alimenter en bois et de surveiller le feu. Pourtant, cette solution n’est pas idéale car la chaleur s’échappe. En outre, il faut rester attentif afin d’éviter les accidents, car qui dit crépitements dit étincelles.

Si cette contrainte vous paraît trop grande, vous pouvez envisager le foyer fermé. Celui-ci nécessite une nouvelle construction, car le fonctionnement est différent. En effet, l’air est récupéré à l’extérieur et acheminé par des amenées d’air dans l’âtre. Cette solution est plus sécurisée grâce à une vitre et permet l’utilisation du gaz comme combustible. Elle offre aussi un rendement 7 fois supérieur au simple feu de cheminée, notamment grâce à une flamme qui peut durer 10 heures, contre 2 ou 3 plus haut.

Le nettoyage est plutôt simple : retirez les cendres et nettoyez la vitre – s’il y en a une – à l’aide d’un chiffon ou d’un papier journal. Enfin, fil est fortement conseillé de faire ramoner les conduits d’évacuation de fumée une à deux fois par an. Ces remarques s’appliquent évidemment à tous les systèmes abordés ici.

Le prix de ces installations est très variable. De 500€ pour des petits aménagements à 3000€ pour une rénovation complète. Quant aux nouvelles infrastructures, elles peuvent facilement atteindre les 4000€ pour les foyers ouverts et 5000€ pour les fermés, montant auquel il faudra encore ajouter celui de la main d’œuvre.

L’insert offre le grand avantage d’être tout simplement inséré dans une cheminée existante ou dans un mur. Il ne prend pas de place et s’installe aisément. Il s’agit d’un appareil à double cloison en fonte ou en acier dans lequel l’air entre par le bas et se chauffe avant de ressortir par les grilles situées en haut et de se diffuser par convection dans la pièce. La vitre de protection émet elle aussi de la chaleur pour un meilleur rendement. Il peut être alimenté en bois, en pellets ou en gaz.

Le gaz, et ceci est valable pour tous les systèmes fonctionnant aux gaz abordés dans cet article, permet de moduler facilement l’intensité et de ne pas devoir stocker de combustible. De plus, le feu s’allume et s’éteint par une simple pression sur un interrupteur. Le principal désavantage reste qu’il faut être raccordé au réseau d’alimentation qui ne recouvre pas encore toute la Belgique.

Suivant le modèle et la taille de celui-ci, le coût peut fluctuer : environ 1000€ pour les plus petits et les plus simples et jusqu’à 5000€ pour les versions de luxe. Enfin, il faudra additionner à ce montant entre 500€ et 1500€ pour la pose et les raccordements.

Ce dernier système de chauffage se place dans une pièce à vivre et apporte une touche esthétique, un peu rustique, dans votre intérieur, mais il prend un peu d’espace. Les poêles à bois ou à pellets comportent un brûleur qui règle la combustion et une chambre où se consume le combustible ; cette dernière est absente dans les appareils au gaz.

Contrairement à l’insert, il fonctionne sans ventilation. Il existe plusieurs modèles en fonte, en acier ou en pierre. Ce dernier, dit “de masse” ou “d’accumulation”, est alimenté en bûches ou en pellets et offre le meilleur rendement de la liste car il stocke la chaleur et peut la restituer pendant 24 heures. Son gros inconvénient est son poids, puisqu’il pèse entre une et six tonnes.

Pour l’entretien, en plus des gestes cités précédemment, il faut nettoyer les trous de ventilation ainsi que les parois du brûleur où se coincent parfois des granulés.

Les poêles sont très peu chers, puisqu’on trouve des modèles dès 300€. En général, les installations à bon rendement coûtent entre 500€ et 3500€.