BlueBook
La sélection des professionnels de confiance

Comment bien entretenir ses châssis ?

Après avoir choisi avec soin vos nouveaux profilés, il existe une série de gestes que vous pouvez adopter pour en garantir la durabilité. Pour cela, il est primordial de savoir quel traitement convient à vos menuiseries extérieures.

À quelle fréquence, quels produits appliquer et quel matériel utiliser ?

Le PVC et l’aluminium

Ces deux matériaux sont généralement prisés pour leur facilité d’entretien. La fréquence de nettoyage dépendra alors surtout de leur exposition ou non aux intempéries, au trafic routier ou à la pollution. Un chiffon doux imprégné d’eau tiède et savonneuse à passer une à deux fois par an suffit à redonner un aspect impeccable à vos profilés en aluminium ou en polymère.

Il est essentiel d’éviter les produits abrasifs, les décapants ou les solvants ainsi que les éponges à récurer qui risquent d’abîmer la matière plastique ou le métal inoxydable. Ensuite, ne réalisez pas cet entretien à sec, mouillez toujours votre torchon. Il est également peu recommandé de laver vos menuiseries en période de grand soleil, car il pourrait se rayer s’il sèche trop vite. Enfin, ne peignez jamais un châssis en PVC au risque de l’endommager irrémédiablement.

Le bois

Matériau noble et écologique, le bois est très esthétique et dispose d’une durée de vie incomparable si tant est qu’on lui apporte les soins nécessaires. Ceux-ci dépendront en grande partie des finitions que vous avez choisies. De nouveaux traitements appliqués lors de la fabrication permettent de protéger vos profilés contre le soleil, l’humidité, les champignons et les insectes xylophages. Ils sont même chauffés pour les empêcher de pourrir. L’entretien n’est dès lors plus aussi fréquent qu’autrefois.

Une fois par an, réalisez le nettoyage à l’eau tiède avec, éventuellement, un produit doux. Si lors de ce dégraissage, vous constatez des écailles ou une couleur plus terne, il est temps de remettre une couche de finition.

À cause des changements de température et puisqu’il reste en surface, le vernis se fendille et il est donc nécessaire d’en reposer tous les 4 à 5 ans. La peinture, elle, tient un peu plus longtemps, entre 5 et 6 ans. La lasure, enfin, pénètre la matière et la protège contre les rayons UV, les champignons et autres agressions.

Avant toute chose, décapez pour retirer les résidus de votre ancienne protection. Munissez-vous de papier de verre et poncez vos boiseries en suivant le sens des rainures. Au besoin, rebouchez les fissures avec de la pâte ou du mastic à bois.

Enfin, couvrez d’adhésifs vos joints et appliquez dans le sens des nervures votre finition à l’aide d’un pinceau à poils doux : deux à trois couches pour l’huile ou la lasure (dont la première aura été diluée dans 10% de white-spirit ou d’un autre type de solvant), un primer et une couverture de laque ou de peinture 24 heures plus tard. N’oubliez pas de retirer les films de protection avant que vos revêtements sèchent afin de prévenir les craquelures. Notez qu’il vaut mieux s’atteler à cette tâche lorsque la température extérieure oscille entre 10°C et 20°C.

 

Les autres parties du châssis

Quelle que soit leur matière, il vous faut également soigner les joints et les quincailleries ainsi que les drainages pour que ces derniers ne s’obstruent pas puisque c’est par là que l’eau s’évacue. Faites un léger nettoyage tous les six mois et un examen plus minutieux une fois par an : resserrez les vis, enduisez les parties mobiles de lubrifiant ou d’huile dont le pH est neutre pour en éviter la corrosion.
 

Apportez aussi un traitement – de la vaseline ou de la paraffine par exemple – à vos joints pour qu’ils restent souples et étanches. S’ils semblent abîmés, retirez-les au racloir ou avec un couteau adapté. Lors de la pose des nouveaux, il est normal que ceux-ci dépassent d’environ 5 mm sur l’ouvrant ainsi que sur la vitre. Cette opération n’est généralement à refaire qu’une à deux fois dans la vie d’un châssis.